Congrès médico-dentaire Seychelles 2024

Comment réaliser la planification du traitement prothético-chirugical ? Combien et quels types d’implants sont nécessaires? Quel type de bridge choisir ? Quels matériaux utiliser ?

Cette première partie présentera comment concrètement prendre en charge notre patient pour lui proposer le traitement le mieux adapté à sa situation clinique et ses souhaits.

D’origine diverses et d’aspects variés, les fêlures dentaires doivent pouvoir être identifiées et prises en charge. En effet, alors que certaines présentent un pronostic très favorables pour la dent, d’autres peuvent évidemment mener à l’extraction ! Savoir identifier les différents types de fêlures, en comprenant leur cause et leur évolution, permet ainsi d’adapter le traitement en associant préservation maximum et risque minimum !

La réalisation d’onlay est un acte courant, voire quotidien, pour de nombreux praticiens. Pourtant, ces techniques restent pour beaucoup source de difficulté ou d’inquiétude. Les sensibilités, le décollement, les reprises de caries, le vieillissement du joint, sont encore trop souvent à l’origine de frustrations.

Pourtant, en appliquant des protocoles simples et reproductibles, il est possible de gérer sereinement cet assemblage en assurant un joint de colle fiable et sans débordements.

Nous aborderons différentes astuces cliniques et verrons que la simplification trouve sa source dès la séance de préparation.

Pourquoi vouloir traiter et maintenir les dents atteintes de maladie parodontale ?

Du point de vue des patients, certains le désirent et démontrent une belle motivation, alors que d’autres craignent le passage aux implants que ce soit d’ordre psychologique ou financier. Alors qu’à l’heure actuelle, l’implantologie a tendance à être placée en avant et qu’on n’a plus envie de se battre pour garder une dent avec une atteinte parodontale du type furcation. Mais tout cela est sans compter sur ce fléau qu’est la péri-implantite qui fait des ravages et que l’on ne maitrise pas encore vraiment.

Lors de cette présentation je vous démontrerai que la parodontologie ça marche et comment arriver à conserver les dents de nos patients en bonne santé en sachant placer la limite entre les dents conservables et perdues.

Les parodontites sévères se caractérisent par des destructions parodontales avancées et des pertes d’attache rapides. Parmi leurs conséquences, l’apparition de récessions gingivales.

En parallèle la demande croissante en chirurgie plastique parodontale motivée par des raisons d’ordre esthétiques, fonctionnelles ou antalgiques a stimulé l’évolution des différentes techniques opératoires.

Par ailleurs, la microchirurgie est devenue incontournable pour l’optimisation des résultats.

Toutefois la diversité des protocoles rend la prise de décision compliquée et les résultats incertains devant ces récessions conséquentes aux parodontites sévères.

Ainsi dans ce contexte, nous nous proposons d’étayer les multiples facteurs qui influenceront aussi bien le choix de la technique que le résultat final à travers des cas de parodontites sévères présentant des recessions gingivales à des stades avancées.

Les parodontites sévères se caractérisent par des destructions parodontales avancées et des pertes d’attache rapides . Parmi leurs conséquences , l’apparition de migrations secondaires et qui sont ,souvent, à l’origine de préjudices aussi bien esthétiques que fonctionnels.

Ainsi l’orthodontie devient incontournable dans la prise en charge de ces cas parodontaux complexes.

Cette collaboration orthoparo participera à améliorer le parodonte aussi bien profond que superficiel.

Un plan de traitement rationalisé est primordial pour réussir cette symbiose orthoparo et dépendra des différentes situations cliniques que nous allons aborder.

La mise en charge immédiate chez l’édenté complet ou en devenir est un acte cliniquement et scientifiquement validé.

Il existe cependant plusieurs méthodes pour réaliser cette mise en charge immédiate.

Cette 2ème partie présentera et comparera ces méthodes. Le Pr LAMY expliquera les avantages et inconvénients de chacune d’entre elles.

L’objectif étant de pouvoir déterminer et choisir le protocole de réalisation le mieux adapté à son activité clinique et à la situation clinique du patient.